« Phénomène des effondrements d’immeubles en Côte d’Ivoire : quel regard des architectes » tel est le thème de cette rencontre qui a posée sur la table cette problématique qui s’avère aussi important  pour les journalistes que pour l’opinion nationale.

La cérémonie d’échange a d’abord commencé avec les remerciements du président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly à l’endroit  de Joseph Amon, l’invité du jour et également à l’endroit des journalistes qui ont répondu présents à cette invitation.

Depuis quelques années, la ville d’Abidjan connait une importante hausse des effondrements d’immeubles en raison de divers facteurs. Pour tenter de stopper cette hémorragie, des experts en architectures ont tenus des échanges avec les journalistes afin que ceux-ci jouent le rôle de relais entre architectes et population. A cet effet, un regard critique a été porté  sur ce phénomène par Joseph Amon. Pour ce dernier, il est primordial de savoir qu’il est du rôle de l’architecte d’assurer la réalisation de tout ce qui est projet de construction.

Par ailleurs, poursuit-il en affirmant que la réalisation d’une construction nécessite au préalable par le passage des deux aspects suivants : l’étude d’urbanisme qui va conduire à l’obtention du permis de construire et la phase de réalisation qui doit être confié à un architecte. Car en effet, pour lui, nombreux sont ceux qui construisent sans l’obtention du permis de construire et même pire sans accompagnement d’un professionnel en la matière tel qu’un architecte. Ce qui fait partir d’ailleurs des causes liées à l’effondrement des édifices ici à Abidjan.

Quant au Vice-président du Conseil national des architectes Koupo Gnoleba, il en ressort que les  véritables causes des effondrements d’immeubles sont liées à l’état et la qualité des sols, à l’usage et le choix du matériel de construction et à l’absence de permis de construire. Et pour palier à ce phénomène, joseph Amon veut miser comme solution sur la sensibilisation et l’éducation des populations, la formation de plus d’architectes et le recours aux architectes en cas de besoin de construction car pour lui « le recours aux professionnels réduirait le risque d’effondrement d’une échelle de 10 à 1 ».

A la fin de son intervention, Joseph Amon a conclu que l’objectif de cet échange est d’emmener la population ivoirienne à solliciter un architecte pour tout ce qui concerne les projets de construction car selon ses propos, moins de 20% des projets en réalisation font appel à des architectes.

Rappelons qu’une série de questions-réponses entre les journalistes et le président des architectes s’est tenue également à la fin de son intervention afin d’éclairer la lanterne de ces derniers.